Le syndicat indique que cet établissement parisien n'est pas adhérent du SNEG, mais est signataire de la Charte de Responsabilité. Jusqu'à cet épisode, il aurait été un "acteur d’une prévention globalement conforme aux préconisations de la charte", précise un communiqué du SNEG.

Le SNEG dénonce "sans réserve l’attitude complaisante ou le manque de vigilance de l’exploitant, quant à la mise à disposition de son établissement pour l’organisation de ce type de soirée". "Nous ne tolérerons pas que de tels événements organisés sur Internet viennent à se déplacer dans nos établissements", ajoute Antonio Alexandre, le Directeur National Prévention du syndicat.

Le syndicat pointe "l’irresponsabilité de tous les initiateurs d’une telle soirée qui risque de mettre en danger l’existence même de l’ensemble de nos lieux de sexe en les stigmatisant" et rappelle que "la très grande majorité d’entre eux restent mobilisée à nos côtés dans la lutte contre le VIH et les autres IST".

Le SNEG demande aux partenaires des comités de suivi de la Charte de Responsabilité et ses exploitants, partout en France, de se mobiliser afin d’éviter la réédition d’un tel dérapage. Concernant précisément le Banque Club, il saisit le collectif parisien afin de faire acter le retrait de sa Charte de Responsabilité.

Mis en ligne le 07/10/2008